De la pratique de la natation entre hommes
Sur la pratique de la natation entre Hommes, Lui en connaît un rayon… en effet pendant que je me vautre dans le canapé avec Thérèse-Louise à m’empiffrer de rochers (je n’ai malheureusement pas arrêté) et à regarder les Feux de l’amour (ça non plus, malheureusement), en me disant qu’il faudrait que je compense en trouvant un p’tit créneau pour aller lisser les trous dans mes fesses à la piscine, Lui a pris un abonnement et se rend tous les lundis avec sa troupe faire trempette…
Enfin, je dis tous les lundis, c’est purement théorique, car c’est sans compter les lundis où y’a trop d’boulot, les lundis où il ne fait pas beau, les lundis où l’un d’entre eux à oublié son maillot (un seul suffit car la troupe doit rester unie), les lundis où la piscine est fermée (1 sur 2, quand-même…), les lundis au soleil, et la semaine des 4 jeudis…
Bref, quand Lui et la troupe réussissent enfin à franchir le seuil de la piscine, ce qui relève, vous l’aurez compris, de la performance, alors là c’est la débandade dans l’grand bain : on crawl, on brasse, on papillonne, on éclabousse, on djerk, bref on montre qu’on est là, avec la troupe, qu’on s’est même battu pour venir …
Et puis après 10 longueurs (sans s’arrêter, tout de même), on reprend son souffle en papotant, pardon, les hommes de la troupe ne papotent pas, ils discutent, en matant un peu aussi… bref, on récupère…
On est crevé, forcément on a battu tellement fort des jambes et des bras qu’il n’y a presque plus d’eau dans l’bassin pour les copains…
Et au moment où on va repartir pour d’autres longueurs, on s’dit que quand même faudrait pas trop tirer sur la corde et qu’il est peut-être plus raisonnable d’en rester là pour aujourd’hui, qu’on verra pour la suite lundi prochain, enfin, en théorie…
Alors la troupe se rend à son rencard hebdomadaire, et oui parce que s’il arrive que la séance de natation « saute » malencontreusement parfois, le rendez-vous au bistrot du coin est, lui, rarement annulé…
On mange, pardon, les hommes de la troupe ne mangent pas, ils bouffent, un cassoulet toulousain, histoire de compenser un peu les calories qu’on a perdues à jouer les Alain Bernard, on fume une clope, des fois qu’on aurait un peu trop assainit ses poumons, et on s’dit , vraiment contents de nous que depuis qu’on s’est remis aux sports d’eau, on se sent vraiment bien dans sa peau…