De la cure de désintoxication (suite)
Nous voilà de retour dans nos pénates et après une plus d’une semaine d’absence et de silence, vous devez certainement vous demander :
Et alors cette cure de désintoxication ?
C’était comment ?
Et bien… c’était fort, fort bien… nous sommes très, très contents…
Tout s’est très bien passé, nous avons eu beau temps…
Et à part ça ?
A part ça… le plan d’attaque en 3 actions : délocalisation, oxygénation, privation (voir le post concerné) a été mis à exécution et j’ai du, hélas, passer par, à peu près, toutes les phases obligatoires de la désintoxication : culpabilisation, dépression, soumission…
Ah ça… on peut dire que je les ai payés cher les Suchard dans le derrière, quand il a fallu traîner Mademoiselle 93 cm sur 228 km de pistes vertes…
On peut dire que je les ai transpirés les rochers, quand il a fallu escalader la montagne enneigée en charriant Brunette dans sa poussette parce que c’était le seul moyen de lui faire fermer ses mirettes…
On peut dire que je les ai regrettés les kilos de chocolat incrustés en sous-cutané, quand il a fallu, d’un bout à l’autre de la station, les skis sous le bras et les chaussures de skis aux pieds, porter sur ses épaules, un ours polaire épuisé, parce qu’on avait loupé la dernière navette…
Ah ça… on peut dire que j’en ai bien bavé…
Et même pas une p’tite fondue pour se rattraper…
C’est quand même rude la cure de désintoxication…
Et en ce qui concerne mon addiction ?
Vous dire que j’ai définitivement banni le chocolat de ma vie ne serait que pure affabulation…
Il reste tout de même à espérer que l’expérience m’ait servi de leçon et que désormais je sache faire preuve d’un peu de modération…