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Dans la tête de Lorette... les chroniques de la vie extraordinaire d'une mère au foyer
23 février 2009

De la raclette entre potes

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Y’a pas à dire : c’est chouette, la raclette entre potes,

nous, avec Lui, on adore ça…

Alors quand la famille Puerta nous convie l’autre soir à une petite séance fromage fondu, patates : on ne résiste pas…

Pétris de bonnes convictions, on croit qu’on va pouvoir manger notre raclette peinard et savourer un repas entre copains en toute impunité…

C’était sans compter les loulous qui une fois terminé leur p’tits pilous s’en sont donné à cœur joie pour nous faire remarquer qu’ils étaient là…(si tant est qu’on avait pu les oublier…)

Mais comme nous sommes des parents exemplaires, nous sommes restés stoïques (ou presque) et nous avons sagement attendu :

-que Brunette veuille bien fermer ses quinquets, au 36è essai… c’est une coriace la brunette…

-que Lapin ait soigneusement découpé la réserve de papier de sa maman en micro morceaux, histoire de s’assurer que ses tout p’tits doigts ne pourraient pas les ramasser…

-que blondinette veuille bien daigner ranger les jouets ouragançonnés dans tout l’appartement : chez les autres, c’est encore plus marrant…

et enfin,

-que Garfunkel ait refait la déco du canapé en y ajoutant « quelques » traces mordorées de kinder au chocolat tout salibouillé...

bref, une fois les monstres domptés, on a enfin pu se poser et se dire qu’on était quand même des privilégiés…

Qu’on arrivait encore à « faire des trucs », à organiser de bonnes bouffes entre amis, comme au bon vieux temps…

Que finalement, ce n’était pas mieux avant, parce que maintenant, en plus, on avait le bonheur d’avoir des enfants…

Et on est rentré chez nous content, et on s'est couché content, et on s’est endormi, content…

Jusqu’à 3 heures du mat’ où on se réveille parce qu’on est… malade, malade, malade…

Et là on n’est plus du tout content et on voit la vie carrément autrement :

On se dit que, quand même, ils nous ont fait sacrément suer – pour être polie - ces sales gosses et que d’ailleurs c’est sans doute de leur faute si on s’est jeté sur la raclette comme si on n’en avait pas mangée depuis 10 ans…

Qu’à force de patienter que les loulous aient fini de faire joujou avec nos nerfs, on n’a pas pu la savourer cette raclette mais qu’on l’a engloutie et que c’est sans doute pour ça qu’on en paie le prix…

Et c’est encore pire, le lendemain matin, alors qu’on resterait couché toute la journée parce qu’on est bien fatigué de notre nuit agitée, mais qu’il faut malheureusement se lever pour s’occuper des petits fauteurs de troubles et mener sa dure vie de mère au foyer…

Et alors là… on le regrette le temps d’avant, on s’dit que désormais, on couchera les monstres et on restera tranquille devant la télé, sans risquer de mettre en péril la soirée…

Jusqu’à la prochaine fois où nos supers potes nous appellent pour nous proposer une fondue et où on dit : chouette ça fait trop longtemps qu’on s’est pas vu !!

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Commentaires
M
Etre montagnard, c'est pas simplement savoir faire du ski, c'est aussi savoir engloutir une raclette sans être malade, et oui ! On donne des cours si tu veux...
O
grâce à mon "lumbago", je suis la prem's à te commenter ! Ce joyeux bazar fait maintenant partie de nos repas entre amis et si on passe la nuit qui suit, c'est pas mal ainsi ! et j'fais des rimes et c'est pas d'la frime ! biz...
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