Du jour de l’indépendance
Aujourd’hui est à marquer d’une pierre blanche.
C’est le jour de l’indépendance…
En effet, voilà que fébrilement, la mère au foyer s’apprête à sortir pour emmener ses 2 enfants (oui, vous avez bien lu) chez la nourrice…
Après 8 mois et demie d’assignation à résidence, elle a finalement refusé mourir d’amour enchaînée…
Et comme feu Thérèse-Louise n’est plus là pour la retenir contre son gré et que Brunette est enfin réparée, elle va pouvoir, après avoir déposé ses deux paquets, s’arrêter au vestiaire pour enlever son armure de mère et revêtir enfin sa tenue légère de femme libérée !
Ensuite, la mère au foyer, nouvellement émancipée, s’en ira, le pas leste et le cœur léger, folâtrer, baguenauder et bien entendu, dépenser sans compter…
Et elle n’aura pas une larme, non, pas une, pour ses filles esseulées, car après tout, elle l’aura amplement méritée sa folle journée…
Elle repoussera tant qu’elle le pourra son retour vers le foyer mais elle devra tout de même s’en retourner sans trop tarder car à 17 heures sonnantes Blondinette et Brunette chéries risqueraient de se retrouver citrouille et souris…
Quoiqu’il en soit, la mère au foyer a bien l’intention d’ancrer solidement ces heures éphémères dans son petit cœur léger, histoire de pouvoir, dès ce soir, chausser ses souliers de Cendrillon en rentrant à la maison…